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Par où on commence ?

  • Photo du rédacteur: Bertrand Larsy
    Bertrand Larsy
  • 20 oct.
  • 4 min de lecture

Dernière mise à jour : 22 oct.

Utiliser de nouveaux moyens d'échanges peut tout changer.

Par exemple, ça permet de vivre de la culture, l'artisanat, le social, l'éducatif, et bien sûr, de la régénération.

J'explique dans ce site que les innovations du web coopératif sont la boîte à outils idéale pour tous ces objectifs. N'hésite pas à explorer le glossaire et les autres articles de ce blog.


Ok, mais ...


Une fois qu'on sait ça, on fait quoi ?


La plupart d’entre nous ont une vie déjà bien remplie. Parfois, on court juste pour maintenir le strict nécessaire. C’est pour ça que la question est cruciale.


On commence par où ? 🤯
On commence par où ? 🤯

Se donner de l'air

La pression de l’économie de croissance est à la fois

psychologique :

  • « Je dois travailler pour contribuer à la société en payant des impôts, sinon je finirai au chômage et deviendrai une charge pour les autres. »

  • « Mes enfants doivent bien étudier pour décrocher un bon emploi, même si ce métier ne leur plaît pas vraiment. »

  • « Pourquoi ai-je tant de mal à joindre les deux bouts ? Je dois mal gérer, ou alors c’est la malchance… »

et physique :

  • « J’en suis déjà à quatre jours de maladie en trois mois. Mon employeur va finir par s’impatienter, il faut que je rattrape le retard. »

  • « Je n’ose pas demander d’augmentation, même si mes dépenses augmentent. L’entreprise va mal, et il y a plein de candidats prêts à prendre ma place. Je préfère me serrer la ceinture. »

  • « Comment trouver du temps pour mes enfants ? Entre le travail, les trajets et les devoirs, je n’ai déjà plus une minute pour moi. »


La première étape, c’est de reconnaître toutes ces pressions et de comprendre que,

Ces réflexes paraissent de bon sens, comme si l’argent était neutre. En réalité, ils sont façonnés par l’économie de croissance pour te pousser à produire, consommer, et surtout éviter que tu remettes ce système en question.

Ceci t'amène immédiatement à la deuxième étape :

la reconnexion aux autres.


(Re)trouver sa tribu

C'est un introverti sévère qui te le dit, donc tu peux le croire 😅


Les prises de conscience vécues à l'étape précédente vont naturellement modifier tes attirances envers certaines croyances ou attitudes.


Tu n’as pas besoin de changer toutes les personnes autour de toi — qu’elles soient encore victimes (ou acteurs) de l’économie de croissance.

Mais je te préviens : ne rien changer du tout dans tes cercles, ça risque d’être inconfortable.


parler monnaie, finance, économie autour de toi ?

Si tu fais partie de la minorité qui comprend que la monnaie à croissance va contre l'intérêt de tou.s.tes, félicitations, tu fais partie d'un club restreint.

Sache juste que tu n'es pas obligé.e d'en parler à tout le monde pour te sentir bien dans un groupe de personnes.


Mon conseil : n'en parle qu'aux gens que tu sais avoir une bonne écoute. C’est un sujet inconfortable pour beaucoup, assez complexe et peu connu.

Ça fait plus de 15 ans que j’y travaille, et je t’avoue que ce n’est pas simple à faire comprendre autour de moi.


Par contre, beaucoup de gens peuvent comprendre qu'il y a quelque chose qui ne marche pas dans le système. Leur reconnaître la légitimité d'être en colère là-dessus, sans devoir expliquer les causes profondes, peut te mettre dans une position où ils sont disposés à co-créer des solutions qui se dégagent de l'économie de croissance, sans le dire.


Revenons à ta "tribu"


Maintenant que tu peux te déculpabiliser de ne pas "réussir" dans ce système économique, tu devrais pouvoir en parler avec des gens que tu connais qui sont en recherche de solutions. Je pense à des gens qui travaillent pour des associations genre droit au logement, aide à la famille, aide à la reconversion, lutte contre la pauvreté, promotion des activités manuelles, défense des droits fondamentaux, ...

Ces personnes, quand on leur parle de problèmes de manque d'argent ou de temps, ont souvent connaissance d'initiatives qui peuvent te donner envie.

Je ne vais pas te mentir : peu de ces initiatives ont un gros impact sur ton argent ou ton temps.

Par contre, l’atmosphère y est bien plus vivante, et les liens que tu y crées nourrissent ton envie de sortir, petit à petit, de l’économie de croissance.


Souvent, tu vas retrouver des gens que tu as déjà croisés, ce qui facilite la prise de contact.


Aller plus loin ?

Le but ici est de répondre à "Par où on commence ?"


Si tu as déjà trouvé ta tribu, et que tu t’es entouré de personnes constructives, tu es sur la bonne voie — prêt·e à saisir les opportunités qui libèrent de l’économie de croissance.


Et oui, il y a encore peu d'initiatives collectives qui répondent significativement aux défis sociaux et environnementaux de notre temps. Mais de ta nouvelle position, tu vas les voir venir, et en profiter rapidement.


Si tu veux aller plus loin, tu vas sans doute vouloir créer une telle initiative collective. Pour ça, je te propose :


Conclusion

Comment mettre le pied à l'étrier d'une économie qui libère ?

Une fois les notions de base assimilées, que ce site te permet d'acquérir, tu peux déjà te rendre compte des frustrations et culpabilités créées de toute pièce par l'économie de croissance.


Ça te permettra de repérer des activités qui cultivent ton envie de te libérer de ces sentiments auto-destructeurs. C'est plus un rééquilibrage qu'un retournement brutal, tu pourras tout à fait garder beaucoup de relations de ta vie d'avant.


Je te spoile un peu la suite : avec ces deux étapes, finalement très simples, ton quotidien deviendra plus léger, même s’il ne change pas radicalement.


... et si jamais tu as un appel plus fort, on a ce qu'il te faut sur ce site 🤜🤛

 
 
 

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